Nous avons été très touchées par le rapport de la CIASE. Au-delà des chiffres effarants, ce sont des personnes, des vies qui ont été brisées. Ne trouvant pas les mots adéquats pour exprimer à la fois notre honte, notre tristesse, notre colère, notre sidération, notre écœurement, mais aussi notre gratitude et notre admiration envers les personnes victimes qui ont osé parler, dénoncer, se battre pour que la vérité de ce qu’elles ont subi soit entendue, reconnue et que des mesures soient prises pour mettre fin à ces abus, nous pleurons aux côtés des victimes et les portons dans notre prière. Ayant bien conscience que le préjudice subi est irréparable et que de très nombreuses victimes sont encore restées silencieuses, nous souhaitons contribuer avec l’ensemble des religieux de la Corref à une justice réparatrice, financière aussi bien que spirituelle. Nous nous associons aux efforts de l’Eglise de France et nous engageons à ses côtés à travailler dans le sens d’un renouvellement en son sein, à l’écoute de l’Esprit, afin que de tels crimes ne se reproduisent plus. Nous prions pour que le synode qui commence ouvre des chemins d’espérance. Si toutefois des personnes victimes souhaitaient prendre contact, elles pourraient le faire en écrivant à fcmfrancesuisse@gmail.com
